Mon subconscient s'exprime. 5

Miaou bonjour les gens !

Ça fait longtemps encore une fois ! Mais bon, la fin d'année, les exams, les projets, les recherches de stage, la fabrication de cosplay, la flemme,... Toussa toussa. Au menu aujourd'hui, encore un rêve totalement What The Fuck.

Nous étions à l'IUT, dans la salle informatique au rez-de-chaussée, Fanny et moi, en plein travail sur un projet quelconque, lorsqu'un bruit au dehors nous interpela. Je regardai en direction de la fenêtre tandis que Fanny s'y précipitait. Je compris vite la source de son agitation : un lion se promenait dans notre champ de vision, dans une immense cage à même le sol, collée au bâtiment. Surprise, je m'approchai de la fenêtre pour faire un état des lieux de l'extérieur. Mon amie ne prit pas ce temps et sortit de la salle en trombe pour aller voir ça de plus près. La cage n'était finalement pas si grande que ça. Elle faisait une dizaine de mètres de largeur, pour à peu près la longueur du bâtiment, pour autant que je pu en juger depuis la fenêtre. Elle renfermait non pas un mais deux lions, et j'observai également la présence d'un tigre à côté d'un homme, apparemment en liberté, ainsi qu'une multitude de visages plus ou moins impressionnés collés aux vitres des bâtiments opposés. J'eus un instant de panique en pensant à Fanny se précipitant dehors devant un tigre libre de lui sauter dessus, et courus donc à l'extérieur pour la rattraper.
Je la trouvai effectivement auprès du tigre, en réalité en laisse, tenue par l'homme que j'avais vu précédemment à ses côtés. La taille de l'homme par rapport à son animal de compagnie ne me rassurait guère, mais j'approchais tout de même, curieuse, pour prendre part à leur conversation.
"- Bonjour, m'adressa l'homme avec un sourire.
- Bonjour. La laisse est-elle supposée retenir ce tigre, ou n'est-elle là que pour nous rassurer ? répondis-je.
- Ne vous inquiétez pas, il est très bien dressé. Vous pouvez le caresser si vous voulez."
Bien qu'il éludât ma question, je présentais le dos de ma main au fauve, animée d'une forte curiosité, tout juste modérée par un zeste de prudence. Celui-ci la renifla, puis y frotta sa joue, comme un simple gros chat sociable. Très gros chat. Je lui caressai alors un peu la tête, tout de suite imitée par Fanny.
"- A-t-il peur des photos ? demandai-je.
- Pas si vous coupez le flash.
- Fanny ? Tu ne voudrais pas que je te prenne en photo avec lui ? Mon appareil est dans ma voiture."
Face à son acquiescement, je pris congé d'eux en leur promettant un retour rapide et me dirigeai vers le parking. Dès que j'estimai être suffisamment loin pour ne pas risquer d'énerver le tigre, je courus jusqu'à ma voiture pour récupérer l'appareil. Je revins de même, en ralentissant avant de revenir dans leur champ de vision. A ma grande surprise, le dresseur et le tigre n'étaient plus là, mon amie discutant avec une camarade de classe à côté de la cage. Je l'interrogeai sur la disparition, ce à quoi la nouvelle venue me conseilla d'aller voir s'il n'était pas dans sa caravane, posée derrière un autre bâtiment. Nous nous y rendîmes toutes les trois.
La porte était ouverte, mais il semblait n'y avoir personne. Je frappai puis entrai, suivie de mes deux compagnes. L'intérieur était sombre et très spacieux, et constitué de plusieurs pièces, à l'apparence d'un appartement ancien. Nous étions dans une longue pièce apparentée à un salon, dont le sol était couvert de vieux parquet, les meubles en bois massif habités de divers objets d'argenterie ou de porcelaine, et dont le mur du fond présentait toute une collection d'appareils photos de toutes catégories et tous ages. Face à l'entrée, un encadrement de porte nous laissait apercevoir une cuisine exigüe. Un autre encadrement de porte se situait à côté de l'étalage d'appareils. Je me dirigeai vers eux, impressionnée par leur quantité et l'ancienneté de certains spécimens. Les deux filles n'osaient pas trop s'aventurer à l'intérieur, l'atmosphère sombre et feutrée semblait les inquiéter. Je restai un moment là, subjuguée, plantée devant la collection, puis face au silence persistant et aux regards insistants de mes camarades, je me retournai vers elle, et conclus que le dresseur/photographe n'était de toute évidence pas ici. A moins que nous ne nous soyons trompées de caravane, car en ressortant, nous constatâmes que nous en étions entourées, et le bâtiment derrière lequel nous étions censées être avait disparu. C'est alors que je vis l'homme au tigre promener celui-ci au bord de la route, à une dizaine de mètres devant nous, de l'autre côté d'un grillage. Je l'appelai, mais il semblait ne pas m'entendre. Je voulu alors me rapprocher de lui, mais le grillage en fit de même avec moi. L'atmosphère de notre côté semblait terriblement plus sombre, même le ciel au-dessus de nous était gris, tandis que le dresseur et le tigre se promenaient sous le soleil. L'herbe sous nos pieds avait disparu au profit d'une terre sale et boueuse. L'herbe sous mes pieds, en réalité, corrigeai-je en constatant l'absence soudaine de mes deux camarades. Et les caravanes devenaient des taudis vides et morts, vraisemblablement abandonnés depuis un moment. Le paysage se dégradait autour de moi, accentuant mon incompréhension. le grillage et tout ce qui se trouvait de l'autre côté commencèrent à s'éloigner rapidement. Et je ne bougeais pas. Pourquoi ne bougeais-je pas depuis tout ce temps ?
Mon réveil ne me laissa pas le temps de répondre à cette question.

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